Examen F0 du 4/1/10 à Villejuif

- il semble qu'une grande partie des questions qui lui ont été posées ne
figuraient ni dans Exam'1 ni dans les comptes-rendus publiés précédemment.
- David a commencé par répondre aux questions "standard" (8 seulement sur
l'ensemble de l'épreuve) en laissant de côté les questions qui lui paraissaient
plus compliquées. Puis, il a cherché dans les questions restantes celles qui
pouvaient lui apporter les quelques points nécessaires pour obtenir la moyenne.
Mais sans résultat.
- sur l'ensemble de l'épreuve, aucune question ne portait sur les fréquences
autorisées et leur statut, ni sur le code Q (alors que, pour David, cela aurait
été des points faciles)
- en revanche, il y avait de nombreuses questions très longues à lire
(l'épreuve ne dure que 15 minutes, soit 45 secondes par question) et avec des
formulations ambigües. Par exemple, des questions que nous n'avons jamais
relevées comme :

- un opérateur de classe 3 peut-il modifier son matériel d'émission lui-même ?
réponses proposées :
- oui
- non
- uniquement dans un radio-club
- uniquement sous la surveillance d'un opérateur de classe 1 ou 2
commentaire de F6GPX : la bonne réponse est OUI. Et c'est d'ailleurs
l'essence même de notre hobby (reprendre la définition de l'UIT du
service amateur) et ce pourquoi il y a un examen où les conditions
techniques d'émission doivent être connues. De plus, l'article R20-3
du code des Postes et Télécommunications reconnaît aux radioamateurs
(quelle que soit la classe de l'opérateur) le droit de modifier leur
matériel (et d'en créer). Cet article concerne "les constructions
personnelles réalisées par des radioamateurs (…) non disponibles
dans le commerce ; les ensembles de pièces détachées à assembler
[kits] par des radioamateurs, pour leur usage, et les équipements
modifiés par eux ne sont pas considérés comme des équipements
disponibles dans le commerce ».

- quelle est l'utilité d'une self de choc ?
commentaire de F6GPX : la réponse pourrait être : éviter les remontées
de HF au travers des lignes d’alimentation . Cette question a déjà
été recensée mais, à mon opinion, elle n'est pas au programme de la
classe 3 même si les notions sur la CEM et les brouillages doivent
être maîtrisées. De plus, le terme "self" est un anglicisme mal adapté
(confusion du phénomène physique et du composant) et ne devrait pas être
utilisé, on devrait parler de "bobine de choc".

- rayonnements non essentiels : où trouve-t-on le cahier des charges ?
réponses proposées :
- avec la documentation technique de l'appareil
- dans une administration
- ne se souvient plus
commentaire de F6GPX : parle-t-on de la norme EN 301783 qui s'applique
à tout le matériel radioamateur mis sur le marché européen ? Le cours de
F6KGL précise à ce sujet :
L’Institut Européen des Normes de Télécommunications (ETSI) édite la norme
EN 301 783 qui définit les caractéristiques techniques à respecter pour
les équipements radioamateurs (en émission et en réception) mis sur le
marché. Des valeurs limites selon la fréquence sont définies et la méthode
à utiliser pour les mesurer est décrite : rayonnements non essentiels maximum, immunité à un niveau de perturbation électromagnétique
Dans ce cas, la bonne réponse pourrait être "dans une norme européenne"
puisque la norme EN 301783 est bel et bien un cahier des charges et
c'est à partir de ce document que les laboratoires agréés autorisent
les constructeurs à apposer le logo "CE" sur leurs matériels mis en vente.

- excursion de fréquence autorisée en dessous de 30 MHz ?
réponses proposées :
- +/- 2 kHz
- +/- 5 kHz
- +/- 7,5 kHz
- +/- 10 kHz
Commentaire de F6GPX : la bonne réponse est +/- 2 kHz. L'excursion de fréquence
maximale autorisée est de +/- 3 kHz en dessous de 30 MHz. Utiliser une excursion
moindre étant autorisé, seule la première réponse est bonne. Ceux qui lisent
trop vite les questions (sans se poser les bonnes questions) répondront
naturellement +/- 7,5 kHz et tomberont dans le piège.